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jeudi 8 août 2013

Comment vont vos ventes au détail? En hausses ou en baisses?

Il n’y a pas si longtemps, avant la crise financière de 2008 plus précisément je dirais, nous étions la plupart du temps habitués de nous faire dire par les spécialistes que l’économie se portait bien, qu’elle était même en croissance. Personne ne s’inquiétait, on ne se posait pas de questions. Vous avez des projets? Allez! Investissez! Aucune inquiétude! Souvenez-vous, le taux de chômage était relativement bas, la construction roulait à plein régime, les augmentations de salaire pouvaient dépasser le taux d’inflation ou de l’indice des prix à la consommation, l’immobilier se portait très bien et surtout, nous entendions rarement dire qu’une grande entreprise manufacturière ou qu’un grand secteur de l’économie régionale telle les forêts, mines, manufacturière était en difficulté, déménageait ailleurs ou était vendu à des intérêts étrangers.

Les temps ont changé, faut croire. Les pronostics sont moins reluisants. Je n’ai pas fait une recherche de presse sur la question, parce que vous êtes tous des gens aux faits de ce qui se passe, vous écoutez les nouvelles, lisez les journaux et vous avez certainement déjà entendu dire un jour que « tout allait péter! » Évidemment, on s’est empressé de qualifier ces gens d’alarmistes, parce qu’il n’est jamais bon de parler de façon alarmiste lorsqu’on travaille pour les grandes institutions financières ou les agences de crédits. D’ailleurs, souvent les mesures prises par les gouvernements favoriseront ou tenteront de stimuler la consommation. Oui, mais….

Enfin, vous me voyez venir. Il y eut récemment la crise de l’Euro. Plusieurs pays sont sur le bord de la faillite, chez d’autres c’est la révolution, le renversement des dirigeants politiques en place. Au Brésil dernièrement, le peuple est sorti dans la rue pour le transport en commun et l’accès à l’éducation. Ici on a eu notre printemps érable et tout dernièrement, la commission Charbonneau nous a fait la démonstration que nos gouvernements se font volé alors que nous, les contribuables, payons la note dans un contexte budgétaire de plus en plus serré. Encore, regardez les augmentations des taxes scolaires. Le gouvernement coupe ses budgets aux Commissions Scolaires et ces dernières nous refilent une partie de la facture!

Je suis tombé dernièrement sur cet article sur Protégez-vous.Ca intitulé « Trop   d’essence dans le budget » Cet article nous fait comprendre tout l’impact qu’occasionne la forte hausse d’un seul poste budgétaire dans nos affaires.
On y dit et je cite  « Le transport est l’un des trois postes de dépenses les plus importants des ménages, soit 20 %, c’est-à-dire presque autant que le logement (28 %) et plus que l’alimentation (14 %)… Vous vous imaginez? Je suis à peu près certain que vous ne vous doutiez pas que ce soit si élevé.
Aux mensualités, vous devez ajouter plusieurs poignées de dollars pour l’entretien du véhicule, les assurances et les droits d’immatriculation, entre autres. Et pour l’essence? De plus en plus : en 2011, toujours selon Statistique Canada, les ménages canadiens ont dépensé en moyenne 2 606 $ en carburant, soit 24 % de plus qu’en 2010! C’est plus de 500 $ juste pour l’essence qui, encore dernièrement, est monté à 1,41 $ le litre!

Actuellement, au Canada, le prix de l’essence croît huit fois plus vite que l’inflation. Un train d’enfer! Au Québec, depuis 2010, les prix à la pompe ont bondi de 30 %, selon la Régie de l’énergie »

Et il n’est pas encore question des autres postes budgétaires des ménages qui sont en hausses bien sûr, tout comme nos taxes, pour couvrir les mauvaises décisions de nos dirigeants. La pression est forte et en plus, personne n’ose dire qu’on est serré, parce que cela ne fait pas trop à la mode dans une société d’abondance comme la nôtre, où notre image est associée à la marque de sa voiture, son quartier de résidence, les griffes de son habillement, etc. Tiens! Prenons juste le téléphone intelligent qui atteint maintenant presque 2 % du budget de ceux qui en ont un et là je parle du travailleur qui possède un revenu net de plus 35 000$ au-delà du revenu moyen au Canad.

Et selon une autre étude menée par le CEFRIO en 2011, l'adoption du téléphone intelligent est clairement plus marquée chez les jeunes adultes. Par exemple, ils sont près de la moitié des 18 à 24 ans (46,6%) et plus du tiers des 35 à 44 ans (36,5%) à posséder un téléphone intelligent, alors que ce n’est le cas que de 17,7% des 55 à 64 ans et de 2,3 % des 65 ans et plus ». Alors comme vous  voyez, cette dépense va rejoindre d’ici peu de plus en plus de monde.

Alors comme vous pouvez le voir, non seulement les habitudes de consommation changent, mais plusieurs d’entre elles exercent une pression telle sur notre budget qu’on doit couper ailleurs si on veut balancer le tout. Vous n’avez plus besoin des économistes pour vous informer qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond! Comme gestionnaire d’entreprises, vous en voyez les effets directement dans vos ventes. Heureusement, vous n’êtes pas seuls à vous questionner de la sorte. C’est ainsi qu’on apprend qu’une chaîne de restaurants bien établis est en difficulté, qu’une grande chaîne de magasins se met à l’abri de ses créanciers, que Rio Tinto ferme des usines à travers le monde, que le tourisme, l’industrie du loisir et du divertissement éprouvent des difficultés. À ce titre, croyez-vous sincèrement que la fréquentation mitigée des spectacles de Paul McCartney et de Céline Dion est due au fait que ces artistes s’étaient déjà produits au Québec ces dernières années? Que les gens étaient las de les voir? Je ne crois pas et ce n’était pas une question de mise en marché non plus avec les organisations qui étaient derrière ces shows. Et certainement pas la température non plus puisqu’il a fait beau! Remarquez que 40 000 personnes sont d’excellentes foules, mais comme on aurait souhaité remplir les Plaines, force est d’admettre que bien du monde a décidé de passer son tour. Trop cher? Peut-être. Qui sait? C’est peut-être cela aussi la cible optimale dans le marché de Québec pour ces genre de spectacle.

Voyez-vous, ce ne sont que quelques exemples, parce que je suis convaincu que certains d’entre vous se disent « moi aussi les choses ne sont plus comme avant ». Si ce n’est pas le cas, et bien félicitations vous êtes dans un bon créneau et continuez de bien faire les choses comme vous l’avez toujours fait, mais pour les autres, il y a vraiment lieu de se poser les bonnes questions. 

Il ne s’agit pas de grandes choses parfois. Avoir quelqu’un de confiance autour de soi pour nous amener à se poser les bonnes questions nous amènera souvent à voir le problème sous un autre angle et à y trouver des solutions qui, après coup, on se dira « Comment se fait-il que je n’y avais pas pensé? »

Vous aimeriez bénéficier de ce genre d’accompagnement? Obtenir une aide ponctuelle, un regard extérieur sur vos affaires? Vous n’avez qu’à me contacter. Nous nous rencontrerons sans engagement, question de faire connaissance et par la suite vous serez à même de juger si je peux vous être utile.

Robert Harmegnies
ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
955 Calixa-Lavallée bur 6
Québec, Québec
Canada, G1S 3H3
(Tel. 418.688-2777
(Cel. 418.580-3826
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